Les traitements
Pour les maladies limitées au corps utérin, cliniquement et radiologiquement, le traitement débute le plus souvent par l’intervention chirurgicale (hystérectomie et le prélèvement ganglionnaire).
L’examen anatomopathologique permet alors de classer la maladie selon 4 groupes de risque :
- risque faible
- risque intermédiaire – bas
- risque intermédiaire – haut
- risque élevé
En fonction du groupe de risque, de la patiente, un traitement personnalisé sera proposé à l’issu d’une réunion : la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
On peut ainsi proposer une surveillance simple, une Curiethérapie vaginale, une radiothérapie avec Curiethérapie, une radio-chimiothérapie + chimiothérapie, une chimiothérapie, etc.
Pour les maladies étendues à l’abdomen, les traitements utiliseront la chimiothérapie, la chirurgie, la radiothérapie, selon une séquence adaptée au type histologique de la maladie, son extension et la patiente.
Les recommandations de traitement suivent généralement celles proposées par l’ESMO (European Society of Medical Oncology), les recommandations françaises (SFOG – INCa, Société Française d’Oncologie Gynécologique) ainsi que les recommandations locales (référentiel de L’institut Curie).
Le dépistage du syndrome de Lynch, par l’étude immuno-histo-chimique des protéines MMR (mismatch repair) est fait dans la plupart des cas. Cela permet d’identifier des pateintes à risque de présenter ce syndrome ; et d’identifier les tumeurs dites « instables » qui peuvent bénéficier d’une immunothérapie dans certaines circonstances.
Dans tous les cas, la prise en charge de l’obésité, du diabète, de l’hypertension artérielle, des autres pathologies, font également partie du projet de soin.
Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) : chaque cas étant particulier, le dossier de chaque malade est discuté lors d’une réunion ou sont présents anatomopathologistes, chirurgiens, onco-gériatres, oncologues médicaux, radiothérapeutes, radiologues, etc. afin d’établir un projet thérapeutique adapté.